17 février 2007

L'enfance




Probablement l’un des derniers vers d’Antonio Machado, écrit quelques jours avant sa mort.

Ces jours d’azur, ce soleil de l’enfance.









L'oeil ouvert de Lulu.
La seule manière de prendre Daphné serait-elle de s'attaquer à son reflet ?
L’une de mes premières photos : de Lionel et Raphaël.
La photo d'une fille, les yeux fermés, par sa mère.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

sophie a dit…
À propos de ce vers d´Antonio Machado, il y a un beau récit court écrit par I. Saiz de Marco, au livre en espagnol "Ce soleil de l´Enfance" (éd. Acuman; Toledo, Espagne, 2006), dont le titre est "Baeza".

Je l´envoye en espagnol. Si j´ai après de temps, je le traduirai en franÇais:

BAEZA

Apenas le interesaban la literatura y la filosofía. Sólo coincidía con él en su pasión por la naturaleza y en el desaliño indumentario. Sus conversaciones trataban sobre todo de árboles y plantas. Le asombraba que un profesor de francés supiera tanto de álamos, acacias, encinas, olmos... Le oía como a un entusiasta de la botánica. Eso decía, aunque yo no me lo creo. En medio, alguna alusión dolorida a Leonor, su desplome reciente. Entonces era sólo un compañero de claustro que componía versos, no el escritor afamado que fue después. Me contó que le había dejado ver algunos de sus poemas, escritos a mano, parte de los cuales apareció luego en la segunda edición de Campos de Castilla. También decía que una vez leyó una frase cenital, un verso suelto en una hoja suelta, entre sus papeles. Tuvo que ser antes de 1919, fue entonces cuando dejó aquel Instituto. Eso significaría que dispuso de veinte años para continuar el poema, pero no lo hizo. Puede que no quisiera seguir, que no encontrara palabras a la altura del inicio; o puede que, simplemente, sea un epílogo acabado, completo e inédito durante dos décadas. El verso al que se asía en el último derrumbe, “estos días azules y este sol de la infancia”.

16 juillet, 2007

Anonyme a dit…

michel a dit…
Du même livre:

CE N´ EST PAS UN MOT

Ce matin j´ai rentré au temps, cours de français, treize ans, quand Marie dit « Nous allons lire Le Petit Prince ». C´est un livre étrange, avec d´ émotions connues qu´ on ne peut pas exprimer. Chaque jour deux pages, mais maintenant c´ est impossible de s´ arrêter. J´ai besoin de le lire entier, donc je cherche au dictionnaire les mots que j´ ignore. Cependant « baobab » n´apparaît pas. Je demande à Marie et elle me dit « ce n´est pas un mot français, c´ est un arbre africain ».

C´ est à cause des baobabs que le Petit Prince est venu à la Terre. Il avait besoin d´ un mouton qui mangeait les bourgeons de baobabs, avant qu´ ils grandissaient et faisaient éclater son petit astre.

Ce matin nous avons fait l´ essai. Ces singes s´ alertent entre eux quand ils voient un prédateur. Si celui qui attaque est un aigle, ils font un son pour que leurs compagnons se cachent aux arbustes; si celui qui vient est un félin, ils font un son différent por leur dire qu´ ils doivent grimper à un arbre. Quelques zoologistes appelons « proto-mots » à ces sons. Et ce matin, quand le singe était près de notre poste d´ observation, je l´ ai écouté. Quand le singe a vu qu´ une lionne s´ approchait, il a ouvert ses lèvres et a dit clairement « baobab ».

06 septembre, 2007

Anonyme a dit…

dominique a dit…
Au même livre, on peut lire un autre récit, pas à propos de Machado, mais à propos du Petit Prince (de Saint-Exupéry). Son titre est «Ce n´est pas un mot ».

CE N´ EST PAS UN MOT

Ce matin j´ai rentré au temps, cours de français, treize ans, quand Marie dit « Nous allons lire Le Petit Prince ». C´est un livre étrange, avec d´ émotions connues qu´ on ne peut pas exprimer. Chaque jour deux pages, mais maintenant c´ est impossible de s´ arrêter. J´ai besoin de le lire entier, donc je cherche au dictionnaire les mots que j´ ignore. Cependant « baobab » n´apparaît pas. Je demande à Marie et elle me dit « ce n´est pas un mot français, c´ est un arbre africain ».

C´ est à cause des baobabs que le Petit Prince est venu à la Terre. Il avait besoin d´ un mouton qui mangeait les bourgeons de baobabs, avant qu´ ils grandissaient et faisaient éclater son petit astre.

Ce matin nous avons fait l´ essai. Ces singes s´ alertent entre eux quand ils voient un prédateur. Si celui qui attaque est un aigle, ils font un son pour que leurs compagnons se cachent aux arbustes; si celui qui vient est un félin, ils font un son différent por leur dire qu´ ils doivent grimper à un arbre. Quelques zoologistes appelons « proto-mots » à ces sons. Et ce matin, quand le singe était près de notre poste d´ observation, je l´ ai écouté. Quand le singe a vu qu´ une lionne s´ approchait, il a ouvert ses lèvres et a dit clairement « baobab ».

10 septembre, 2007