9 août 2007

Les muses et les sirènes





















Viens ici ! viens à nous ! Ulysse tant vanté ! l’honneur de l’Achaïe ! … Arrête ton croiseur : viens écouter nos voix ! Jamais un noir vaisseau n’a doublé notre cap, sans ouïr les doux airs qui sortent de nos lèvres ; puis on s’en va content et plus riche en savoir, car nous savons les maux, tous les maux que les dieux, dans les champs de Troade, ont infligés aux gens et d’Argos et de Troie, et nous savons aussi tout ce que voit passer la terre nourricière.

Homère, Odysée, chant XXII, traduction française, Armand Collin, 1931.




ce qu’il recherche, c’est une fille avec de jolies mèches
il semble prêt à tout pour elle, à l’amour intemporel
à la protéger en lui mettant des huiles essentielles
être le rempart, elle, serait la citadelle
chaque fois qu’il y pense
dans les yeux, il a des étincelles

quand il a dit « pour toi j’irai jusqu’au bout du monde », elle a dit « restes-y »
quand il a dit « pour la paix, j’irai chercher la colombe », elle a dit « non merci »
quand il a dit « pour toi j’irai jusqu’au bout du monde », elle a dit « restes-y »
quand il a dit « pour la paix, j’irai chercher la colombe », elle a dit « non merci »

MC Solaar, Non merci, Chapitre 7


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