1 juillet 2007
L'iris
Merci d’être, sans jamais te casser, iris, ma fleur de gravité. Tu élèves au bord des eaux des affections miraculeuses, tu ne pèses pas sur les mourants que tu veilles, tu éteins des plaies sur lesquelles le temps n’a pas d’action, tu ne conduis pas à une maison consternante, tu permets que toutes les fenêtres reflétées ne fassent qu’un seul visage de passion, tu accompagnes le retour du jour sur les vertes avenues libres.
René Char, Lettera amorosa, Gallimard, 1953.
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2 commentaires:
Céline & Axel a dit…
Merci pour le beau reportage !
02 juillet, 2007
isabelle a dit…
Trop bel article, les photos, comme d'hab sortent de l'ordinaire et nous disent de regarder la vie, le monde autrement !!
09 juillet, 2007
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